Jeudi 21 mars 2019
article #1 — La corbeille 💿+💡+🔥=😮
Comment tout a commencé…
C’était un jour de Septembre, au studio de Paris.. Une envie soudaine d’enclencher la platine pour écouter un bon good oldie : Aretha Franklin, quand, stupeur et tremblement, les premières notes passées de “I say a little prayer for you” le disque se met à tousser, j’attends, je dis une petite prière moi-même, et non… rien à faire, le son que j’entends est bien reconnaissable entre mille, c’est celui d’un vinyle qui souffre.. Après l’avoir inspecté avec attention, je ne peux que me rendre à l’évidence : damn it il est rayé !
Que faire ? Irrécupérable, inécoutable, s’en séparer ?Je ne pouvais m’y résoudre ! cet objet représente beaucoup pour moi. A l’heure du tout numérique, du son MP4 écrasé, des spotify, deezer, napster permettant à tout un chacun de dégainer la musique de sa poche à tout moment et en toute circonstance, sans être véritablement puriste, dans le désespoir de cet instant funeste je me refusais de céder à l’appel de la poubelle !
Bien entendu la nouvelle façon de vivre la musique évite ce type de désagréments et présente bien des avantages (disponibilité, non stockage de supports), sans vouloir me faire le chantre d’un temps quasi révolu, je pose tout de même ces questions : qu’en est-il des enregistrements rares ? des performances en live pas assez “mainstream” pour figurer sur ces plateformes digitalisées ? Devons nous remiser au fond du grenier nos anciens supports ? Existe-t-il une possibilité de “cohabitation” ?
Et que dire du charme de ce son, du léger chuintement du diamant dans les microsillons ? Ce crépitement façon “madeleine de Proust” si agréable à l’oreille ? Bien sûr, je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître… Pour les autres, nous avons tous des souvenirs liés à ces galettes noires contenant au plus 60 minutes de musique; il y a celui qu’on a déniché par hasard, celui qui ne nous a pas quitté, et qui au terme de longues années de bons et loyaux services nous laisse orphelin, sur le bord de la route, rayé, les microsillons écrasés parce que mal rangé, négligemment étouffé sous une pile. La facilité serait de s’offrir de nouveau ce cher ami, si nous avons la chance d’en trouver une réédition.
Seulement, que faire de l’original ? Et c’est à cette question que je tente de répondre ! Une fois l’infortuné remplacé et donc la peine passée, est venu le temps de l’expérimentation ! 👩🏽🔬
Une rapide recherche sur internet me mettait sur la piste d’une corbeille à fruit. Simple et efficace, le four préchauffé à 130 degrés et quelques minutes de cuisson, la matière malléable permet de donner forme à nos plus grands désirs ! Pour le coup d’essai c’est la forme la plus basique qui l’a emporté et a permit de transformer un petit drame en bol de fraîcheur. 🥣
Le challenge était relevé : trouver du bon à cette expérience déchirante, ou comment transformer un torrent de larmes en objet déco savoureusement rétro ! Corbeille à fruits ou vide-poche, notre cher disque vinyle, grâce à cet usage détourné ne nous quitte pas et trouve sa place à la maison 🏅!
Nous n’en étions qu’au début, travailler la matière devient rapidement une obsession. Pour connaître la suite de mes aventures avec le vinyle je vous invite à découvrir pourquoi j’ai découpé mes 45 tours 😲 , comment j’ai lancé une ligne de bijoux💎, mais aussi une collection de tableaux 🎨 et même construit une “vinyle machine” pour créer un amplificateur de son pour smartphone 🔊
Et oui la musique retourne à la musique !
🔊 🎶 🎶 🥁 à très vite !
— — — — — — — — — — —
Pourquoi j’ai découpé mes 45 tours ✂️💿 #2 — les colliers
Le vinyle est mort. Vive le vinyle ! 👑 🔊#3 — la “Vinyle Machine” 🔥